Petites explicationsEn théorie,on évite de se battre l'hiver et pendant les périodes de paix imposées par l'Eglise (Paix de Dieu, Trêve de Dieu). La guerre médiévale est plutôt une succession de sièges que de grandes batailles rangées ; elle apporte des dévastations dans les campagnes et les villes.
Chapitre I:Comment devenir un soldat?Le vassal doit envers son seigneur,faire son service militaire(ost).En temps de guerre,le service est limité à 40 jours.Le vassal doit l'aide militaire à son seigneur : lorsque celui-ci est attaqué, le vassal doit venir avec ses armes pour le défendre et reste évidemment aux côtés de son seigneur si le conflit dépasse 40 jours. Il sera dédommagé en argent au-delà de ces 40 jours de combat.Les dépenses du vassal sont donc considérables : il doit acheter et entretenir un cheval et des armes
Chapitre II:Les classes de soldats et les différentes armes->
Les fantassins équipés d'armes de poing sont la troisième composante essentielle des armées médiévales, avec la cavalerie et les troupes équipées d'armes de jet. L'infanterie, qui combat au corps à corps, a un rôle important à jouer, tant lors des batailles rangées que pendant les sièges. L'infanterie se compose de paysans, de soldats du rang et de chevaliers ayant perdu leur monture
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Les Francs du Moyen Âge ont comme arme une hache appelée la francisque qui a donné son nom à ce peuple. Leurs voisins saxons se servent pour leur part d'un grand couteau appelé scramasaxe dont, là encore, ils tirent leur nom
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la cavalerie lourde a donné naissance au glaive, utilisé aussi dans le combat au corps à corps à pied. Il existe divers types d'épées, notamment des épées à deux mains dont l'utilisation exige beaucoup de place. Les hommes d'armes ont recours à une grande variété d'armes lorsqu'ils combattent à terre, dont des haches (à une ou à deux mains), des massues, des fléaux d'armes et des marteaux. Il existe aussi une massue d'un type particulier composé d'une boule hérissée de pointes et reliée à un manche par une chaîne. En réponse au perfectionnement constant des armures pour parer les coups portés par les épées, les armes pratiquant l'écrasement ou le perçage se développèrent.
Différentes armes utilisées:
La lance de base demeura une arme fondamentale pendant tout le Moyen Âge car elle était bon marché et facile à utiliser. Elle permettait d'armer de simples fantassins et des paysans et de les pousser à livrer bataille. Dans la plupart des cas, la lance était un expédient bien peu efficace mais des corps entiers de lanciers expérimentés et bien entraînés pouvaient efficacement peser sur une bataille.
Les lances ont évolué pendant tout le Moyen Âge conférant au bout du compte une efficacité remarquable aux fantassins spécialisés dans leur maniement. Les lances les plus sophistiquées se composaient d'une pointe agrémentée d'un ou plusieurs autres fers. Cette arme supplémentaire pouvait être une longue lame, une hache, une faucille, un marteau ou une pique.Au cours de la deuxième moitié du Moyen Âge, les villes ont connu une expansion exceptionnelle et ont créé leurs propres milices afin de se défendre et de contribuer au service militaire féodal. Ces milices urbaines étaient souvent équipées de lances, arme relativement peu onéreuse en rapport à son efficacité. Les milices urbaines formées à l'utilisation de ces armes développèrent des tactiques de combat efficaces.Les fantassins se protégèrent dans un premier temps derrière des pieux destinés à repousser d'éventuelles attaques de cavalerie. Ils déployèrent ensuite des lances, des piques et autres armes de ce type pour se garder de la cavalerie. Cela a conféré une grande mobilité à ce genre de formation qui pouvait désormais déplacer ses armes anti-cavalerie.
L'arc:Différents types d'arc furent utilisés au cours du Moyen-Âge: petit arc, arc composite et grand arc. Le petit arc, assez maniable et facile à fabriquer, mesurait entre 90 cm et 1 mètre 20 de long. C'était le type le plus largement répandu et sa portée, sa puissance et sa précision étaient assez moyennes. Un emploi véritablement efficace exigeait une expérience et un entraînement non négligeables.Le grand arc est né au Pays de Galles et s'est largement répandu en Angleterre. Il s'agissait d'une arme d'une seule pièce de bois, le plus souvent du bois d'if, qui pouvait mesurer jusqu'à 1 mètre 80. Le grand arc expédiait des flèches longues de presque un mètre. Ces projectiles possédaient une pointe large lorsqu'ils étaient utilisés contre l'infanterie (il fallait transpercer et déchirer des armures de cuir) et une tête étroite lorsqu'ils visaient des combattants en armure (il fallait dans ce cas transpercer la cotte de mailles ou le métal des armures). Il fallait, pour manier le grand arc, un entraînement et une pratique de longue haleine et les hommes les plus habiles à cet exercice pouvaient tirer six fois à la cible à la minute. Le grand arc était une arme à longue portée mais aussi très puissante. Les armées du Moyen-Âge possédaient avec leurs vastes contingents d'archers une arme qui faisait souvent la décision sur le champ de bataille. Ces hommes pouvaient soit viser chacun leur cible soit arroser de leurs flèches une zone de combat donnée.
L'arbalète était une arme connue dès l'époque de la Chine ancienne mais qui semble avoir été réinventée en Europe vers l'an 900. Son avantage résidait dans sa portée et dans sa puissance, supérieure à celle de la plupart des arcs. Elle était cependant plus longue à recharger ce qui veut dire que l'arbalétrier moyen pouvait tirer deux coups à la minute.Au combat, les arbalétriers portaient généralement un pavois destiné à les protéger pendant qu'ils rechargeaient leur engin. Le pavois était un bouclier de grande taille possédant des renforts en bois. Un corps d'arbalétriers muni de pavois constituait donc un véritable mur à l'abri duquel les hommes pouvaient recharger en toute sécurité. Au moment du tir, seuls leur arbalète et leur casque dépassaient de ce rempart protecteur. Mais lorsque ces hommes se trouvaient forcés de livrer combat à découvert contre une armée d'arbalétrier de même poids, ils n'avaient généralement d'autre choix que le repli.L'arbalète causait des dégâts terribles et son succès vint de ce que son usage n'exigeait pas grande formation. Des soldats peu aguerris pouvaient relativement vite devenir des arbalétriers efficaces, en sachant qu'un coup bien tiré pouvait tuer un chevalier en armure qui avait voué son existence au métier de la guerre. Certains (les chevaliers essentiellement) considéraient l'arbalète comme une arme inégale pour le peu de dextérité qu'elle exigeait de celui qui la maniait. Parmi les victimes de l'arbalète, on compte Richard Ier d'Angleterre, dit Richard Cœur de Lion, par deux fois blessé par une arbalète, la seconde blessure devant lui coûter la vie. La noblesse s'inquiéta de l'efficacité d'un tel engin qui permettait à de simples soldats d'abattre ainsi de grands hommes. Aussi, au XIIième siècle, un pape alla-t-il jusqu'à demander de bannir l'arbalète des champs de bataille comme arme inhumaine.
Le trébuchet Son nom vient de l’occitan
trebucca qui signifie : « qui apporte des ennuis ».Le trébuchet fait partie des pièces d’artillerie médiévales dites à contre-poids.Le trébuchet est aussi utilisé pour semer la panique dans les rangs ennemis,lancant des pièces enflammées,des pierres,des boulets et toutes sortes d'autres choses en métal.
Quelques autres armes d'artilleries médiévalesQuelque soit le type de l'arme employée, le but est d'emmagasiner de l'énergie pour ensuite la libérer brutalement. Dans une arme à torsion, c'est la torsion mécanique des pièces qui va assurer le stockage de l'énergie. Dans le cas des machines à balanciers, un contre-poids qui sera élevé stockera de l'énergie potentielle qui sera libérée quand ce dernier redescend
-Baliste gréco-romaine
-Couillard
Sources : Faculté des sciences historiques :
http://forum.royaumesrenaissants.com/viewforum.php?f=269